Un Synopsis

Bon c'est un peu brouillon, je ne me rappelle pas bien les noms des différents protagonistes, mais si je ne l'écris pas maintenant, je ne le ferais jamais. :

Acte I

Scène 1 La chambre nuptiale, le Comte, la Comtesse

Le compte arrive tard dans le lit conjugal, complètement aviné, la comtesse l'attend de pied ferme, engueulade...

bref, le couple bat de l'aile

Scène 2 La salle du conseil, le Comte, la Comtesse, quelques conseilers, le maire de Loche.

On parle politique, de la politique politicienne telle qu'on la connait bien, à l'ancienne, c'est à dire que ça n'amène nulle part, brefon a deux groupes égaux, celui du comte, celui de la comtesse, et au milieu il y a le maire de Loches qui essaie de responsabiliser les gens et de les faire travailler sur des sujets importants.

Scène 3 : La salle du Conseil, les mêmes + Bricomar

Il entre en étant annoncé, capitaine des armées. Il va s'assoir derrière le Comte et l'aide (à voix basse) à l'emporter dans un débat et une décision, au grand dam de la Comtesse qui s'en va avec ses alliés en claquant la porte. Resté seul avec le comte, Bricomar l'encourage à venir avec lui venir faire la fête à la taverne.

Scène 4 : La taverne, le Comte déguisé, Bricomar, des alcooliques, une belle jeune fille

C'est la fête, la beuverie, Bricomar est le meilleur ami du monde du Comte, il lui présente une charmante jeune fille.

Acte II

Scène 1, le boudoir de la comtesse, la Comtesse et Bricomar

Bricomar s'épanche sur la comtesse, il lui dit que le Comte a changé, qu'il a pactisé avec le diable, qu'il trahit son comté, la foi la morale. Sous le sceau du secret, il lui apprend que le Comte la trompe (la faut être larmoyant, Bricomar lui dit à l'insu de son plein gré, c'est le roi des hypocrites je vous rappelle)
Il lui conseille de quitter le comte, de pourquoi pas se révolter, il lui jure qu'il la suivra, que l'église est avec elle, bref l'affaire est dans le sac, le Comte va sauter, c'est la seule solution ah oui Bricomar en eset infiniment désolé, mais c'et la voie de la probité!

Scène 2, Une masure en ville, la Comtesse, le Comte, la jeune fille

Révoltée, la Comtesse file chez la jeune fille qu'elle trouve en compagnie de son comte de mari, à poil dans le lit, bref c'est du flag. Une belle dispute s'en suit qui fera la joie des filles genre ilton muscade je suis sûr qu'elles aimeront ça! Mais la comtesse doit pas dire que c'est Bricomar qui a vendu la mèche!

Scène 3, Une salle du chateau, Bricomar, la Comtesse, Un Evêque, les conseillers de la comtesse

C'est la réunion de crise, On décide que le capitaine Bricomar retirera ses troupes de Loches afin que la Comtesse puisse prendre Loche afin de placer un de ses comparse à sa tête pour devenir majoritaire au conseil et pour pouvoir se révolter contre le comte ensuite. Donc on décide du plan d'action.

Acte III

Scène 1, dans Loche la Comtesse, ses conseillers, sa milice, la milice de la ville.

L'entrée sans soucis de la Comtesse dans la ville, l'armée de Bricomar était invisble, le maire de Loche à la tête de sa milice va-t-il résister?

Scène 2, le Chateau déserté, Bricomar le Comte
Bricomar apprend au comte que la comtesse l'a trahi, qu'elle a pris Loches et compte marcher sur la capitale, mais que lui en bon serviteur attend les ordres de son Maître, il n'a pas osé s'élever contre la Comtesse qui est quand même comtesse, bref le fiel habituel, il lui dit que le maire de Loche et mort et qu'il faudra le remplacer et que non vraiment il ne peut pas compter sur ses conseillers. Le comte pense Bien que Bricomar a raison et que si il l'aide, il fera de lui le Maire de Loche, et un conseiller renommé, avec possible nomination à la prairie.

Scène 3, mairie de Loche, la comtesse, l'ancien maire? des conseillers?, puis Bricomar, le comte, l'armée

Solo de la comtesse qui sent le pouvoir à portée de main, elle explique au maire pourquoi il est un dommage collatéral de l'Histoire et que l'histoire c'est elle, bref, la fièvre du pouvoir, les conseillers lui lèchent les bottes, faut qu'on ait l'impression d'être dans la tête de Volpone...
Manque de chance des bruits de bataille lui font regarder par la fenêtre, c'est l'armée qui attaque sa milice, Bricomar à sa tête. Bataille, duel Bricomar la Comtesse, il lui explique qu'il n'a pas eu le choix et que si elle veut fuire... Une fois partie, il tue le maire de Loche, les conseillers et s'en retourne au chateau profiter des nouveaux postes qui s'offrent à lui.


Voilà, c'est une histoire modifiable au gré des impros, l'important c'était d'avoir quelque chose, il va peut être falloir attendre la fin des vacancespour commencer à finaliser, mais j'attends vos réactions.

Ton bricomar est un fiéfé enfoiré Il vole le pouvoir aux riches pour se le donner à lui même en s'assurant bien qu'ils se foutent sur la gueule. Je pense qu'on pourrait pousser le vice dans la dernière scène : Bricomar dérobe un baiser à la contesse qui le gifle et part furaxe; Bricomar part d'un grand rire; rideau.

Je me disais aussi qu'un petit monologue romantique au milieu pourrait bien le faire (du Comte, de la contesse, de Bricomar, du maire de Loches ou même d'un personnage qui n'a rien à voir)

Ah aussi je me souviens plus trop mais dans l'histoire que nous a donné Zygomar le vrai, le maire de Loches était pas dans le coup en enlevant ses miliciens?

j'aime beaucoup cette nouvelle histoire, on part completement dans la fiction mais c'est tres bien.

sinon pour eldo...je l'ai abusé

On peut mettre du romantisme dans l'endroit le plus glauque comme Dostoievski, genre au bar ou dans la chambre de la donzelle. le tout c'est de trouver quelque chose de romantique à dire.

Ca peut être un monologue complétement hors de la pièce...je crois que ça se faisait dans un genre de théatre mais je sais plus lequel...

Un monologue au milieu de la pièce, qui peut ne rien avoir de commun avec la pièce, à part le romantisme...
Ca fait très Monthy Pythons je trouve...

Et je suis on ne peut plus prêt à jouer le "fiéffé enfoiré" de Bricomar...

Très bien, Eldo, tu veux jouer quoi qui? Zygomar, vu qu'on part un peu dans la fiction tu peux jouer? Lothilde qui veux-tu jouer? Muscade? Ilton?
Et tous les autres, on peut faire plein de rôles, on a des conseillers, des soldats, des fougères, des alccoliques!

J'aimerais bien joué un personnage décalé qui interviendrait pour donner du comique à la pièce et essaierait de voler la vedette à Bricomar (un voleur de grand chemin qui a décidé d'attaquer la ville le mauvais jour, quelque chose du genre

Sinon, au pire je jouerais un looser (maire ou comte)

Le pb du personnage décalé, c'est que tu joueras peu, et un personnage de ton talent, on ne peut pas le sacrifier pour une tirade!
C'est vrai que si tu fais maire tu peux être décallé par rapport à ton époque, si tu es comte, tu peux te la jouer naïf à fond, ou idiot, ou méchant...

Soit je serais maire alors mais si je suis déguisé je pourrais avoir un second rôle

Sinon sans vouloir être lourd, ce personnage décalé il pourrait être récurrent au début et au milieu et omni présent sur la fin, pendant l'attaque.

En tout cas merci du compliment, que je te retourne cher camarade

une bonniche. je maintiens. ça m'ira très très bien. Avec peu d'entraînement, je devrais pouvoir battre Sirkis dans le style qui comprend rien mais qui sait comment on lèche les bonnes bottes au bon moment. Ca me changera un peu de la dame patronesse qui rame sur le lac avec élégance
A mon humble avis, Eldo, tu devrais jouer le perso du comte. C'est un de ceux qui vont avoir à vivre le plus d'émotions contradictoires donc tu pourrais donner libre cour à ton imagination débordante plus que dans le rôle du maire qui est plus "classique". non ?
Dans le scénario initial, il me semblait que Brycomar avait fini par convaincre le pion que la comtesse voulait installer comme maire d'aller à l'université. Je me trompe peut-être. En tous cas, c'est mieux comme ça. Il pourra y avoir un peu de sang et j'ai cru comprendre qu'il était temps pour vous tous, mâles ici présents, de faire un petit plongeon bestial

Moi je t'aurais vu dans un rôle plus classe, une vrai dame du monde, avec panache et élégance. Malheureusement y en a pas trop dans le scénario, la comtesse étant plutôt une jeune fille caractérielle et colérique.

Moi je voyais le comte comme un pauvre type qui se fait manipuler par tout le monde, un looser incorrigible, qui se laisse entraîné par ses pulsions et son ambition. Un anti-héros. Mais j'avoue que je distingue pas trop la personnalité du maire et celle du comte. Je les vois un peu pareil.

du coup t'as peut-être raison Lothilde, je vais choisir le Comte, homme bon vivant à la tête de l'Etat, un peu ennuyé par la chose publique, mais volontaire et borné.

Le Comte je pense que tu peux en faire ce que tu veux, du moment que Bricomar réussis à le manipuler. Le maire par contre je le voyais pas comme un con, mais comme un idéaliste qui va s'en prendre plein la gueule, parce que les idéalistes, c'est bien connu, ça a pas une durée de vie très longue.

Lothilde, comme il n'y a pas bp de rôles de bonniche, encore que tu peux en inventer un, tu peux être un bonnichon. Genre un courtisan de la comtesse, bref un conseiller. Tu me diras, pourquoi je serais pas une conseillère? Très bonne remarque, donc tu peux très bien te retrouver en conseillère à la botte de la comtesse. Mais d'un coup j'ai peur que la pièce finisse en éloge de la question féminine et que l'échec de la comtesse illustre l'échec de la femme à s'imposer comme l'égal de l'homme.

(je venais de me creuser les neurones et j'ai tout effacé avec ces maudites boîtes magiques en appuyant sur un mauvais bouton)

Je voyais une comtesse arrogante, méprisante pour le petit peuple, parvenue parce qu'elle a épousé le comte, un peu vulgaire, quoi, ou "voyante", sans grande classe. J'imagine assez mal une femme du monde aller crêper le chignon de la maîtresse de son mari ! le fait que Brycomar la berne ne peut que faire un secret plaisir à pas mal de monde, et rendre le héro plus sympathique...C'est plutôt l'échec de la vanité que celui de la femme, je trouve.
Je n'imagine pas le comte comme un âne, mais plutôt comme un glandouilleur, jouisseur, beau parleur, un peu fat, (horreur ! j'ai l'impression de décrire Petgaz ! ) narcissique et immature.
Donc un couple finalement assez bien assorti au départ mais qui n'a pas forcément inventé la machine à courber les bananes, et qui cherche plus à paraître qu'autre chose. Un petit roublard comme brycomar le sent et va savoir utiliser cette futilité du couple. Et se rendre sympathique du même coup.
Une femme moins préoccupée de sa personne aurait senti le vent venir, il me semble...Là, elle fait de la magouille de pacotille...On n'est pas dans de la stratégie de haut vol, mais dans du coup bas. Le maire là-dedans est assez inexistant. Je suis d'accord avec ce que tu en dis, Rako. Il est anecdotique.
Bof...je les vois comme ça....mais c'est peut-être pas du tout ça...En tous cas ils se font avoir, donc il y a bien une raison

Cassandre en comtesse, Eldo en comte....Sirkis en descente de lit

Et toi?
Ta vision de la comtesse est bonne et c'est vrai que Cassandre pourrait la jouer avec un naturel désarmant, mais le maire je le vois bien en gars qui représente le bien, parce que soi on a des héros sympathiques, on a pas de Bien dans la pièce. Meme si le bien doit se faire avoir, il ne doit pas être anecdotique, il doit symboliser qqch. Ca pourrait aussi bien être le genre de gars à se battre contre des moulins à vent, et y'a tellement de vent autour de lui qu'il se fait emporter par la bourrasque.
En même temps si on travaille trop les personnages, ça va peut être être dur à interpréter après...

Le bien ça pourrait être le héro masqué (Eldorach, le lourdaud )... ok j'arrête. Tu m'as convaincu Lothilde pour le Comte (je crois que je pourrais jouer se personnage avec assez de réalisme ). Cassadre la comtesse, comme ça sonne bien! Je vois bien la Comtesse comme une grande chieuse, pleine d'exigences et de caprices, et le Comte immature, légèrement macho et franchement faible, qui se lasse des crises de sa moitié et qui décide d'arrêter de se prendre la tête. En fit toute l'histoire part plus ou moins de la discorde dans le couple comtal, donc c'est important de fignoler ce passage.

Personnellement, j'accorde peu d'importance à la présence de gentils dans la pièce, les méchants étant plus individualistes que cruels. Je nous fait confiance pour mettre de l'humanité et des principes dans tout ça au moment de la pièce

Plus je relis le scénario, moins je trouve une quelconque personnalité à ce maire si blafard...Si il doit représenter le Bien, il va falloir lui en trouver une (de personnalité !)...Il ne peut pas être que le tâcheron assidu au service de ses administrés, gentil, serviable, chiant....! Pourquoi pas un intellectuel rêveur ? que toutes ces histoires frivoles ennuient et qui préfère sa tranquilité ? Et au fond assez content de profiter de toutes ces histoires pour reprendre sa liberté mine de rien ? Auquel cas la morale serait sauve. Sinon, on tombe inévitablement dans le triomphe de la magouille sur le Bien, ce qui n'est tout de même pas très moral. Mais si il n'est QUE gentil, impossible d'en faire autre chose qu'un con....bien brave, mais con...le pire qui soit, quoi ! Alors que si il est distrait par le moindre bourgeon ou le moindre glissement de cygnes (russes mais en bonne santé ) sur l'onde du lac, on l'excusera plus facilement. Un poète ne veut pas voir le mal. Un con ne peut pas le voir. La différence est de taille.
Je ne sais pas. Je lance des pistes. Mais si on opte pour le poète, l'acteur est tout trouvé ceci dit, le rôle est difficile !

Non, il ne faut pas trop travailler les personnages, mais il faut tout de même définir leurs personnalités, je crois. Je pense que c'est plus facile après de jouer dans leur registre, une fois celui-ci bien défini. non ?

Ouais vive le maire poète qui jette des pétales de rose dans le lac des cygnes, déclame des vers tout nu dans la neige et chante des ritournelles antiques qui font pleurer les dames!

Tu penserais pas au général Lothilde?

t'en fais pas un peu trop, là ? Ben quoi, je cherche des solutions pour ce pauvre bougre qui s'efforce d'être un bon maire coincé entre deux nigauds et un magouilleur...Trouve quelque chose de génial, nigaud !
(N'empêche que ta description pourrait être le sujet d'un tableau d'une ringardise de haut niveau . In-ven-dable ! )

On parle de magouilleur ?

J'arrive, j'accoure, je vole !

Alors, toi qui a tout appris à Shakespeare, quels conseils lui aurais-tu donnés pour rendre crédible qu'un bon maire se fasse rouler par un magouilleur de ton espèce ?
Il pourrait pas se défendre un tout petit peu, le maire, avec son épée ? et blesser un tout petit peu Brycomar avant de le regarder avec mépris et lui jeter les clefs de la mairie à la figure comme on donne un os à un chien ? sans même s'abaisser à la colère, juste avec le mépris qu'on doit aux traîtres... ça pourrait faire un beau dialogue sur le sens de l'honneur et t'enlever un peu de ta superbe, magouilleur !

Bon alors, vous commencez quand, là, les politiciens franc-comtois ? je voudrais bien avoir une autre lecture que les ronchonneries électorales à me mettre sous la dent !

Bien vu l'idée de la tirade sur l'honneur...Je pourrais faire celui qui comprend et veut se repentir pour mieux arnaquer mon maire adoré...

J'ai pas dit que c'était une mauvaise idée Lothilde Je trouve que notre maire aurait du cachet en romantique désabusé qui à la fin se fait berner par le Bricomar qui lui enlève la mairie mais n'aura jamais son panache. Je proposerait même qu'il ait un long nez Ahrg du coup j'ai bien envie de jouer ce personnage aussi

C'est ça, le talent ! pouvoir tout jouer et être crédible !
En fait, le vrai homme du monde, c'est le maire, coincé entre un fantoche de comte et un magouilleur issu de la paysannerie dont il a la roublardise. On a tous les acteurs, en fait. Les autres sont là pour faire diversion entre deux tirades Je veux bien être un carlin un affreux petit chien qui se prélasse dans un fauteuil au coin du feu. A condition que la comtesse ne me balance pas de trop gros coussins sur la truffe et qu'elle ne me lâche pas quand elle me porte ou une saltimbanque intéressée, ramassée par brycomar, qui l'encourage sur l'oreiller dans son entreprise en espérant en retirer un bénéfice quelconque. Sauf que ça fait beaucoup de femmes intéressées, si on rajoute encore la maîtresse du comte

Citation :

A condition que la comtesse ne me balance pas de trop gros coussins sur la truffe et qu'elle ne me lâche pas quand elle me porte

ah ne t'inquiètes pas, je serai douce en lançant les coussins et forte pour te porter...