Troupe du crapaud dans la bouteille
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Troupe du crapaud dans la bouteille

Regroupement des membres de la troupe théatrale de Pontarlier
 
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 Chapitre 2 Copains comme Ralouf

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Eldorach
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MessageSujet: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf EmptySam 23 Sep - 0:02

Ceci est la suite du RP intitulé "L'arrivée d'un bien étrange voyageur". Vous me direz les 3/4 des rp commencent comme ça, et vous aurez raison. On manque cruellement d'originalité. Sauf que nous on a un mort, euh non un maure, vous savez un infidèle quoi, un sarrasin.

Pour ceux qui ont pas suivi l'épisode précédent voici un petit récapitulatif :

Dans le premier épisode, alors que Pontarlier dort sur ses deux oreilles (soit le clocher et la taverne du peuple), un bruit de combat réveille la pauvre Lothilde qui était en train de rêver d'un fort mineur de fond aux allures de général. Elle s'habille légèrement et se rue dans l'enclos de ces terribles cochons, et là elle trouve quelque chose... une main!!! Non je déconne en fait c'est un bonhomme franchement basané malgré la nuit noire, un type patibulaire mais presque. Elle trouve aussi Rakovski aux prises avec un cochon sanguinaire, dans une guerre fratricide...

Elle ramène l'étrange voyageur dans sa maison malgré le souvenir de sa maman qui lui disait petite "tu ne ramènes pas des monsieurs que tu connais pas à la maison", découvre le poteau rose, le voyageur étant en fait un maure. Et là, c'est le drame... un hérétique dans la très bigote Franche Comté? Mais qu'allons nous faire de lui?! Et tandis que l'humanisme n'est pas encore né dans le coeur des hommes, il est déjà bien ancré dans celui de Lothilde qui appelle Muscade en renfort avec ses tisanes.

Dwiral rentre bourré dans la demeure de Lothilde croyant la trouver seule et la pauvre bouchère à bien du mal à le garder debout. Une fois géré l'ancien maire, elle part à la recherche du père Eldo, rencontre Riese, une grande spécialiste des potions en tout genre, et rameute le bedonnant ecclésiastique.

Celui-ci manque de s'ettoufer devant le spectacle du maure étendu sur la couche de sa grande amie. Pendant ce temps Gundard, grand pêcheur devant l'éternel fait irruption. Nos alcoolites décident d'un commun accord de garder l'hérétique et surtout le secret.

Mais que va-t-il se passer??????

---------------------------------------------------------------------------

Dans la demeure de Lothilde les allers-retours s'enchaînaient, parfois des femmes, souvent des hommes parfois les deux, et plus d'une commère ragotait sur son banc en se questionnant avec délectation sur la vertu de la dame. Muscade visitaient plusieurs fois par jour son nouveau protégé qui reprenait des couleurs et ouvrait même parfois ses yeux couleur d'obsidienne, les balayant autour sans manifester de grande surprise.

Il paraissait serein et contemplait avec une attention particulière les gestes de son infirmière. On eut dit qu'il comprenait ce langage des mains et celui des plantes qui délivraient leur substance dans l'infusion que finissait par lui tendre Muscade. Riese allait cueillir des plantes et des herbes rares dans les sous-bois de la forêt de Saint-Claude et ramenait parfois une poellée de champignons frais qui, accomodé du persil du jardin du général était un véritable régal.

Dame Lothilde contemplait avec une attention particulière cet agréable intrus que le bon Aristote avait amené chez elle. Elle ne voyait pas comment un être aussi fin pouvait abriter en lui une forme quelconque de mal. Et puis il y avait ses mains... Et son regard, son regard noir démentait sans peine les préjugés les plus odieux et l'on sentait sans se forcer que l'homme était mû par la bonté plus que par la soif du sang.

Le père Eldo avait senti ça lui aussi, mais sa charge l'obligeait à venir psalmodier quelques prières au chevet du malade. Il se sentait obligé également de prononcer quelques incantations autour de la demeure de Lothilde en feignant pour masquer son oeuvre, de chasser un essaim de vilaines abeilles. Il se confessait 4 fois par jour comme pour laver son âme de ce pêcher terrible qu'il commetait toutefois avec une certaine excitation. A plusieurs reprises, le sarrasin avait jeter un regard en coin vers le curé et son corps entier semblait à l'écoute lorsque le père Eldo baraguinait son latin.


Dwiral se faufilait parfois dans sa tenue de parlementaire, lorsque son implaccable emploi du temps et son moulin, lui accordait quelques loisirs. Depuis que le maure était là, il était incroyablement sobre, quoiqu'il lui arrivait parfois d'enmener avec lui une bouteille de Meursault. Le bon père Eldo ne répugnait pas alors à interrompre ses prières pour goûter une larme de sang du Aristote. Enfin plutôt de la lymphe, puisque le vin était blanc, mais qu'importe.

Gundard, quant à lui, revenait souvent avec sa bourriche pleine de poissons et préparaient à la joyeuse bande une spécialité lointaine, une délicieuse soupe de poisson, dont le secret se perdait au fond des âges, jusqu'à, paraît-il, la fondation de cet illustre port grec sur les côtes de Provence. Certes, le brochet ne vaut pas la rascasse en potage, mais avec une adresse indéniable, ce cher Gundard tirait de ses prises un petit jus qui ravirait le palais des noblions les plus difficiles.

En revanche Rakovski avait depuis longtemps disparu. Pas de nouvelles du général qui était peut-être à cette heure, partit pour des contrées inconnues, loin, bien loin vers les terres de l'Orient, à la recherche du Soleil levant. Au dernnière nouvelle, il aurait été aperçu ivre mort dans un talus après une petite virée bourguignonne. Il n'avait pu dit-on résister aux charmes de jeunes mignonnes qui l'éloignant de la lumière et des grands boulevards vers une petite rue obscure, l'avait détroussé et jeté comme un malpropre, lui laissant à peine de quoi se désaltérer et oublier sa peine.


Avec toutes ces attentions, comment le maure ne pouvait-il survivre ? Et comment ne pas voir dans cette gaieté, la naissance d'une étrange amitié?


.......
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Eldorach
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf EmptyLun 23 Oct - 20:10

Slimane

Slimane revenait peu à peu à la vie. Ah Allah est miséricordieux pour lui avoir accordé la vie sauve et pourtant il avait pêché! Il avait trouvé magnifique les villes et les villages des infidèles, il avait désiré leur femme, leur vin, leur ivresse pendant qu'il parcourait montagnes escarpées et vallées prospères.

Le Très haut l'avait mis ironiquement sur les chemins de ces cochons et c'est là qu'il avait rencontré ces êtres exceptionnels. Ils étaient si différents quand on les regardait avec les yeux, mais si on laissait le coeur parler, alors une étrange résonnace se faisait en lui. C'était comme un écho au fond du coeur, toute cette attention, pour moi, un étranger, un homme qu'ils n'avaient probablement jamais imaginé. Et si par miracle ils avaient entendu parler de gens comme moi, ils m'auraient étripés comme un ennemi. Combien de mes amis ont essayé de parler un autre langage que celui du sabre avec les croisés, et l'ont payé de leur sang.

Si j'avais été moins faible, peut-être aurais-je dégainer mon sabre. Si j'avais été moins faible, peut-être aurais-je recracher ces tisanes étranges et essuyer ces onguents nauséabondes. Mais je ne pouvais pas. J'étais à leur merci, abandonné par mon corps. C'est marrant de découvrir que ma faiblesse a seule pu permettre d'accepter la différence. Il faut s'abandonner corps et âmes pour pouvoir s'ouvrir au monde. Nombreux sont les prophètes qui ont expérimenté la même chose et je me ravis d'avoir franchi ce pas.

Mes sauveurs sont marrants

Il y a cette bouchère qui trimbale son odeur douceâtre de viande froide et me rappelle une fête de l'aïd. Elle est si douce et délicate que le Prophète lui-même aurait été ravi de l'accueillir dans sa suite. J'ai cru comprendre que les murs lui appartenaient et qu'elles me cachaient ici comme un trésor embarassant. Entre deux clignements de paupières, j'ai cru apercevoir son regard s'attarder sur mes mains. Je crois qu'elle m'aime bien.

Et puis il y a l'infirmière Muscade, je crois avoir entendu son nom. JE ne sais pas ce que ça veut dire mais c'est un joli nom. Il fleure bon les épices et il doit signifier quelque chose comme "bonté sucrée". Par contre sa science n'est pas à la hauteur de sa beauté. Elle mélange les mauvaisers plantes, m'infligent d'inutiles saignées. Bref, ils sont loin de notre médecine, ces barbares francs. S'ils savaient que l'on pouvait ouvrir un homme, lui retirer le mal et le refermer sous le regard bienveillant du tout puissant. Parfois je me demande si leur Dieu les aime vraiment. Mais je guéris quand même, c'est qu'il doit y avoir du bon derrière tout ça.

Il y a cet homme de foi, le visage grêlé par l'alcool. Lui est un étrange bonhomme. Il me fait l'impression d'avoir le plus grand mal à suivre ses principes et lorsqu'il a à choisir je suis sûr qu'il suit son coeur plus que la foi. Mais n'est-ce pas là la force de l'homme? Je n'ai pas peur de lui. Il représente l'ennemi suprême mais il n'est pas borné comme un chevalier à la croix rouge.

J'ai vu aussi une dame qui préparait des infusions, un homme maladroit qui parlait fort et avait une bonne humeur qui suscite le rire et la camaraderie. Il y avait aussi cette jeune dame, au mauvais caractère et au jolie minois, qui est entrée surprise dans ma pièce. J'ai peur qu'elle ne puisse retenir sa langue et ce serait une catastrophe pour eux comme pour moi.

Heureusement Allah me protège. Allah je suis ton humble serviteur, ton jouet, mais je te vénère et je t'honore, et je suis honoré chaque jour de pouvoir apporter ta lumière et tes sciences en ce monde.

Aujourd'hui je me sens mieux, je vais faire une surprise à mes sauveurs. Aujourd'hui je vais établir le contact



Eldorach

Depuis bientôt 2 semaines, le père Eldo s'était enfermé dans son moulin avec des ouvrages qu'il avait réussi à emprunter à la bibliothèque de l'archi-diocèse. Avoir été membre du clergé franc-comtois ouvrait certaines portes que le commun des mortels n'aurait pu franchir, et surtout dans le sens de la sortie quand on avait sous le bras de précieux manuscrits, dont un incunable finement enluminé.

Pourquoi cet amour soudain pour la lecture? Et bien simplement parce qu'il sentait intuitivement que certaines réponses au mystère de ce maure se cachaient dans les pages des livres et qu'en se penchant sur le puits infini de la connaissance, il aurait une chance de sortir de sa caverne. Entre autres, il avait trouvé un étrange ouvrage traduit en latin, le Kitab Al Qanum fi Al-Tibb, écrit il y a fort longtemps par un dénommé Avicennes.

Quelle surprise de découvrir que les Mahommetans maitrisaient une médecine d'une rare complexité et parlaient des astres comme aucun astrologue de Paris! Le père Eldo n'avait quitté son moulin que quelques heures pour aller chercher pain et légumes, tant il était absorbé par ses lectures.

Mais aujourd'hui c'était le grand jour. Après 2 semaines de retrait, il allait converser avec le sarrasin. D'un pas guilleret, les traits apaisés par une soudaine sagesse, Eldorach se rendit dans la maison de son amie Lothilde qu'il avait trop longtemps délaissé. Il trépignait d'impatience devant sa porte, n'osant pas la déranger après une si longue absence. Mais l'envie de la voir et de la serrer dans ses bras, alliée à la curiosité de revoir le maure, prit le dessus et après avoir frappé la porte, il entra dans la demeure, un grand sourire aux lèvres.

Salut la compagnie! Le père Eldo est de retour!!!

Un grand silence lui répondit. La demeure de Lothilde eût-elle été une caverne, son cri d'entrée résonneraient encore comme un écho. Le père Eldo, légèrement inquiet fit le tour de la maison, ouvrant le placard, regardant sous le divan, puis sous le lit où reposait le sarrasin. Personne! L'inquiétude se fit tyrannique et Eldorach sortit de la maison de Lothilde tiraillé par un sentiment de panique.

J'espère qu'ils ne leur ait rien arrivé! J'espère qu'ils ne sont pas débarassé du maure? Et si ils étaient tout bêtement à la taverne en train de boire des verres? Et si l'inquisition faisait à l'instant même escale avec son bûcher dans notre belle cité?
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Eldorach
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf EmptyLun 23 Oct - 20:12

Slimane

Slimane revenait peu à peu à la vie. Ah Allah est miséricordieux pour lui avoir accordé la vie sauve et pourtant il avait pêché! Il avait trouvé magnifique les villes et les villages des infidèles, il avait désiré leur femme, leur vin, leur ivresse pendant qu'il parcourait montagnes escarpées et vallées prospères.

Le Très haut l'avait mis ironiquement sur les chemins de ces cochons et c'est là qu'il avait rencontré ces êtres exceptionnels. Ils étaient si différents quand on les regardait avec les yeux, mais si on laissait le coeur parler, alors une étrange résonnace se faisait en lui. C'était comme un écho au fond du coeur, toute cette attention, pour moi, un étranger, un homme qu'ils n'avaient probablement jamais imaginé. Et si par miracle ils avaient entendu parler de gens comme moi, ils m'auraient étripés comme un ennemi. Combien de mes amis ont essayé de parler un autre langage que celui du sabre avec les croisés, et l'ont payé de leur sang.

Si j'avais été moins faible, peut-être aurais-je dégainer mon sabre. Si j'avais été moins faible, peut-être aurais-je recracher ces tisanes étranges et essuyer ces onguents nauséabondes. Mais je ne pouvais pas. J'étais à leur merci, abandonné par mon corps. C'est marrant de découvrir que ma faiblesse a seule pu permettre d'accepter la différence. Il faut s'abandonner corps et âmes pour pouvoir s'ouvrir au monde. Nombreux sont les prophètes qui ont expérimenté la même chose et je me ravis d'avoir franchi ce pas.

Mes sauveurs sont marrants

Il y a cette bouchère qui trimbale son odeur douceâtre de viande froide et me rappelle une fête de l'aïd. Elle est si douce et délicate que le Prophète lui-même aurait été ravi de l'accueillir dans sa suite. J'ai cru comprendre que les murs lui appartenaient et qu'elles me cachaient ici comme un trésor embarassant. Entre deux clignements de paupières, j'ai cru apercevoir son regard s'attarder sur mes mains. Je crois qu'elle m'aime bien.

Et puis il y a l'infirmière Muscade, je crois avoir entendu son nom. JE ne sais pas ce que ça veut dire mais c'est un joli nom. Il fleure bon les épices et il doit signifier quelque chose comme "bonté sucrée". Par contre sa science n'est pas à la hauteur de sa beauté. Elle mélange les mauvaisers plantes, m'infligent d'inutiles saignées. Bref, ils sont loin de notre médecine, ces barbares francs. S'ils savaient que l'on pouvait ouvrir un homme, lui retirer le mal et le refermer sous le regard bienveillant du tout puissant. Parfois je me demande si leur Dieu les aime vraiment. Mais je guéris quand même, c'est qu'il doit y avoir du bon derrière tout ça.

Il y a cet homme de foi, le visage grêlé par l'alcool. Lui est un étrange bonhomme. Il me fait l'impression d'avoir le plus grand mal à suivre ses principes et lorsqu'il a à choisir je suis sûr qu'il suit son coeur plus que la foi. Mais n'est-ce pas là la force de l'homme? Je n'ai pas peur de lui. Il représente l'ennemi suprême mais il n'est pas borné comme un chevalier à la croix rouge.

J'ai vu aussi une dame qui préparait des infusions, un homme maladroit qui parlait fort et avait une bonne humeur qui suscite le rire et la camaraderie. Il y avait aussi cette jeune dame, au mauvais caractère et au jolie minois, qui est entrée surprise dans ma pièce. J'ai peur qu'elle ne puisse retenir sa langue et ce serait une catastrophe pour eux comme pour moi.

Heureusement Allah me protège. Allah je suis ton humble serviteur, ton jouet, mais je te vénère et je t'honore, et je suis honoré chaque jour de pouvoir apporter ta lumière et tes sciences en ce monde.

Aujourd'hui je me sens mieux, je vais faire une surprise à mes sauveurs. Aujourd'hui je vais établir le contact



Eldorach

Depuis bientôt 2 semaines, le père Eldo s'était enfermé dans son moulin avec des ouvrages qu'il avait réussi à emprunter à la bibliothèque de l'archi-diocèse. Avoir été membre du clergé franc-comtois ouvrait certaines portes que le commun des mortels n'aurait pu franchir, et surtout dans le sens de la sortie quand on avait sous le bras de précieux manuscrits, dont un incunable finement enluminé.

Pourquoi cet amour soudain pour la lecture? Et bien simplement parce qu'il sentait intuitivement que certaines réponses au mystère de ce maure se cachaient dans les pages des livres et qu'en se penchant sur le puits infini de la connaissance, il aurait une chance de sortir de sa caverne. Entre autres, il avait trouvé un étrange ouvrage traduit en latin, le Kitab Al Qanum fi Al-Tibb, écrit il y a fort longtemps par un dénommé Avicennes.

Quelle surprise de découvrir que les Mahommetans maitrisaient une médecine d'une rare complexité et parlaient des astres comme aucun astrologue de Paris! Le père Eldo n'avait quitté son moulin que quelques heures pour aller chercher pain et légumes, tant il était absorbé par ses lectures.

Mais aujourd'hui c'était le grand jour. Après 2 semaines de retrait, il allait converser avec le sarrasin. D'un pas guilleret, les traits apaisés par une soudaine sagesse, Eldorach se rendit dans la maison de son amie Lothilde qu'il avait trop longtemps délaissé. Il trépignait d'impatience devant sa porte, n'osant pas la déranger après une si longue absence. Mais l'envie de la voir et de la serrer dans ses bras, alliée à la curiosité de revoir le maure, prit le dessus et après avoir frappé la porte, il entra dans la demeure, un grand sourire aux lèvres.

Salut la compagnie! Le père Eldo est de retour!!!

Un grand silence lui répondit. La demeure de Lothilde eût-elle été une caverne, son cri d'entrée résonneraient encore comme un écho. Le père Eldo, légèrement inquiet fit le tour de la maison, ouvrant le placard, regardant sous le divan, puis sous le lit où reposait le sarrasin. Personne! L'inquiétude se fit tyrannique et Eldorach sortit de la maison de Lothilde tiraillé par un sentiment de panique.

J'espère qu'ils ne leur ait rien arrivé! J'espère qu'ils ne sont pas débarassé du maure? Et si ils étaient tout bêtement à la taverne en train de boire des verres? Et si l'inquisition faisait à l'instant même escale avec son bûcher dans notre belle cité?
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riese

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf EmptyDim 3 Déc - 15:25

pourquoi personne n'est intervenu apres l'entrée fracassante de rub!!

en tout cas sachez tous que je suis avec vous dans la lutte contre la savoie!!
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riese

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MessageSujet: Re: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf EmptyLun 18 Déc - 21:14

je vais essayer de relancer l'histoire malgre le depart de certain en guerre!

Riese revenant d'une longue promenade pour trouver de nouvelles herbes, se dirigea vers la maison de Lothilde pour essayer de prendre des nouvelles de cet inconnu dont elle n'avait toujours pas entendu le son de sa voie!
Quelle ne fut pas sa surprise de voir la porte grande ouverte et beaucoup d'agitation dans cette maison qui d'habitude est bien calme!
Elle s'approcha doucement et vit rubella rouge et un petit bout de chou qui attirait sur lui l'attention mais surtout qu'elle ne fut pas sa surprise de voir le Maur debout et present dans la cuisine!!

Dans un eclair de lucidité, elle entra et ferma derrière elle la porte pour eviter d'amener plus de regards sur la maison!

Le Maur la regarda entré et resta silencieux comme a son habitude! Puis elle reporta son attention sur Rubella en esperant que vu sa tête elle ne fasse pas un malaise!
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MessageSujet: Re: Chapitre 2 Copains comme Ralouf   Chapitre 2 Copains comme Ralouf Empty

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